1h30 pour se faire du bien au moral
- Franck Moreau
- 29 févr. 2024
- 5 min de lecture
Le 06 mars prochain sortira sur les écrans « 14 jours pour aller mieux » où nous suivront notamment les aventures de Maxime Gasteuil et de Romain Lancry, sous la réalisation d’Edouard Pluvieux, avec lesquels nous avons pu partager un moment privilégié lors de leur venue en avant-première à Limoges.
Ce film offre une vraie respiration pour les spectateurs.
Au travers des aventures de Maxime et des personnes qu’il met à l’affiche, il questionne avant tout sur qui nous sommes ou qui nous voulons montrer au monde, avec une simplicité qui nous fait évoluer durant toute sa progression.
Une réussite qui peut tenir au fait que nous pouvons presque nous projeter dans le stage auquel Maxime, avec son futur beau-frère Romain, est sommé d’assister pour reconquérir sa belle.
Le point de départ d’une somme de punchlines toutes utiles pour l’histoire et notre divertissement.
Attention, à ce stade du sujet un avertissement s’impose :
il a tout selon nous pour faire un carton en ce début d’année 2024 !
A commencer par le casting :
« Nous avons pu avoir les gens dont on rêvait, et nous sommes pourris gâtés que tous les acteurs à l’affiche aient acceptés de nous rejoindre » savoure Maxime Gasteuil.
Et quel casting (voir ci-dessous), Chantal Lauby jouant la maman de Maxime, Michel Boujenah son papa, et Zabou Breitmann et Lionel Abelanski un couple de « clairvoyants » particulièrement détonant.
Quelle a été la recette pour réunir toute cette troupe autour du projet ?
« Zabou et Chantal suivent mon travail depuis longtemps, elles m’évoquent la même tendresse que celle de ma mère. Aussi, quand le projet a avancé, je leur ai proposé de nous rejoindre, et elles ont accepté » explique Maxime Gasteuil.
« Pour les autres acteurs, cela s’est fait avec le reste de l’équipe, car la direction artistique commence dès le casting bien évidemment. Notre producteur Benjamin Demay a proposé le nom de Bernard Farcy pour jouer le beau-père de Maxime, et j’ai validé sa présence dès les premières secondes de notre rencontre. Romain avait déjà joué avec lui dans Taxi, ils se sont retrouvés sur le tournage » confie Edouard Pluvieux.
« Romain Lancry est un vrai acteur qui est naturellement heureux et a de la gentillesse en lui. Cette nature sert pleinement le rôle, pour moi il est un nouveau Jacques Villeret en puissance » complète le réalisateur.
Romain, vous avez rejoint une équipe qui se connaissait déjà très bien, qui accompagne Maxime Gasteuil depuis longtemps, est-ce qu’il a été facile d’intégrer ce groupe ?
« Oui, très simple. Ils ont vécu plein d’aventures ensemble c’est vrai, mais nous sommes de la même génération et nous avons des références communes, c’était top ! » répond Romain Lancry.
Maxime Gasteuil complète immédiatement, dans un sourire plein de malice dont il a le secret : « Il a les mêmes vannes qu’Edouard, donc ils ne pouvaient que bien s’entendre ! »
« C’est vrai, la connexion s’est faite et c’est un garçon avec lequel nous pourrions envisager d’autres collaborations » confirme Edouard Pluvieux.
Comment est née cette histoire ?
« C’est tiré de mon histoire » explique Maxime Gasteuil.
« Il y a une petite dizaine d’années, ma carrière n’avançait pas, j’étais en plein doute au point d’imaginer retourner travailler de mes mains à Saint-Emilion » continue le girondin.
« Un soir, quand il m’a demandé combien de spectateurs nous avions, je lui ai répondu que nous en avions assez pour remplir un monospace, c’était une salle période et il fallait changer de dynamique » ajoutera le producteur Benjamin Demay du film à l’issue de la projection - entre deux facéties du reste de l’équipe face au public.
« Nous nous sommes rendu Maxime et moi dans un stage de développement personnel conduit par Franck et Vanessa Lopvet dans la Drôme provencale » précise Benjamin Demay.
« Quand ce stage a commencé, nous nous sommes très vite aperçus que chaque situation pouvait être transposée en sketch, ou en séquence de film » explique Maxime Gasteuil.
Quelques années plus tard, ce sont Edouard Pluvieux et Lionel Dutemple (co-scénariste du film passé également par Les Guignols de l’Info) que se rendront dans pareil stage, pour observer et venir enrichir le projet.
« Notre principale préoccupation a toujours été de réaliser un film pour rigoler avec eux (les personnes qui participent à ces stages) et non contre eux, pour respecter leur besoin d’être là, nous placer au même niveau et faire en sorte qu’il se passe quelque chose à l’écran » insiste Edouard Pluvieux.
Une ambition qu’il fallait retranscrire dans un scénario ?
« Oui, pour cela nous avons pu confronter nos points de vue avec Maxime et Benjamin à notre retour d’immersion avec Lionel, cela a été le point de départ pour mettre en commun et bouturer des vannes à mettre dans le film » répond Edouard Pluvieux.
« La phase d’écriture est allée très vite, c’est un joli scénario avec très peu d’impros, mis à part sur la partie avec Redouane Bougheraba où nous avons compté 29 prises (rires). C’est le film que l’on rêvait de faire » se réjouit Maxime Gasteuil, désormais impatient de pouvoir le présenter au public.
Un scénario qui a trouvé un cadre unique, comment a-t-il été trouvé ?
« Nous recherchions un cadre équivalent à ceux que nous avions vécu durant nos expériences en amont dans la préparation du film, nous avons cherché en Ardèche et un peu partout, et finalement c’est à Lessac, dans un triangle d’or cher à mon histoire personnelle que nous avons trouvé le Domaine du Boisbuchet, lieu dédié à l’architecture proche de Confolens » raconte Edouard Pluvieux.
Avec suffisamment d’espace pour accueillir toute l’équipe et faire jouer toute la troupe en plateau ?
« Exactement, cela a donné une ambiance de colonie de vacances, où chacun a continué à jouer même en étant au second plan, ce qui donne une belle ambiance d’ensemble au film » explique le réalisateur.
« C’est lié à l’ambiance entre nous tous, nous avons vécu comme dans une colonie de vacances durant le tournage, avec des moments qui se sont prolongés le soir à de retour à l’hôtel à Angoulême, c’est ce qui se ressent à l’écran » poursuit Romain Lancry.
« La qualité des relations entre les acteurs et le professionnalisme de chacun ont apporté une valeur ajoutée supplémentaire à notre projet. Il m’est par exemple arrivé de surprendre Zabou Breitmann, Lionel Abelanski et Romain Lancry profiter d’une pause pour répéter la scène. Quelque que soit leurs notoriétés, tout le monde a tenu à s’engager pleinement, c’est un vrai cadeau » complète Maxime Gasteuil.
Un cadeau qui sera disponible le 06 mars, que souhaitez-vous à ce film ?
« Que le plaisir que nous constatons pendant les avant-premières, avec un public allant de 7 à 77 ans, se prolonge dans les salles et touche le plus grand nombre de personnes ! » conclut simplement l’humoriste, que nous remercions ainsi que le reste de l’équipe présente à Limoges pour sa disponbilité, sa gentillesse … et sa folie !
Verdict à partir du 06 mars dans les salles, pour un film qui fait du bien, et c’est déjà beaucoup !
Une dédicace à Pierre et Madeleine à la fin du film :
Pierre et Madeleine, qui sont également les prénoms donnés à Michel Boujenah et Chantal Lauby dans le film, sont deux personnes disparues proches respectivement de Benjamin Demay et d’Edouard Pluvieux.
« Ce sont deux anges qui veillent sur un film qui nous l’espérons va tout défoncer dans les salles » a confié le réalisateur lors de l’avant première.
Casting :
Maxime Gasteuil (Max)
Romain Lancry (Romain)
Anne Serra (Nadège)
Chantal Lauby (Madeleine)
Michel Boujenah (Pierre)
Bernard Farcy (Hubert)
Zabou Breitmann (Clara)
Lionel Abelanski (Luc)
Esteban (Cesar)
David Salles (Serge)
Nader Boussandel (Nabil)
Tatiana Goussef
Rosa Bursztein (Stéphanie)
Clémence Brétécher
Ragnar le Breton (policier municipal)
Redouane Bougheraba (boulanger)
Réalisation :
Edouard Pluvieux
Dialogues :
Edouard Pluvieux, Maxime Gasteuil et Lionel Dutemple
Coproductions :
M6 Films, Wild Bunch Distributions, Princesse Béli, Elephant Story
Distribution France :
Wild Bunch Distributions
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