Pari réussi entre classique et modernité pour Guillaume Canet

Sorti le 01er Février dernier, le film Astérix et Obélix « L’Empire du Milieu » a déjà attiré 1.8 million de spectateurs* en une semaine, détrônant Avatar et signant le meilleur démarrage d’un film français depuis 15 ans.

Nous vous livrons nos impressions après avoir vu ce film la semaine passée.

Notre objectif étant de rester le plus neutre possible avant de vous restituer notre avis sur les films ou spectacles que nous allons voir, nous devons avouer qu’il a été difficile, pour ce nouvel opus des aventures du petit gaulois et de son fidèle ami, d’échapper aux différents bandeaux des réseaux sociaux, avec parfois des titres accrocheurs et peu flatteur pour ce dernier.

Rien de mieux dans ce cas que d’aller se faire une idée par nous-mêmes non ?

Verdict convaincant à nos yeux, et voici pourquoi :

- Si nous considérons que la base d’un Astérix doit s’appuyer sur des fondamentaux tels que des baffes aux romains, des gags, un bateau pirate qui coule, des prises de têtes entre le poissonnier Ordralfabétix et le maréchal-ferrant Cétautomatix, un conflit d’autorité entre le chef Abraracourcix et « mimine »…, alors nous pouvons vous dire que cela coche toutes les cases.

- Si nous considérons aussi qu’un film d’Astérix constitue aussi l’archive des personnes en vue de l’époque, alors nous pouvons également vous dire que vous allez être servi. Sans rentrer dans le détail des rôles de chacun, il suffit d’aller voir le casting pour se convaincre qu’il y a parmi de ce qui se fait de mieux parmi les artistes (ou non artistes) francophones, avec notamment un Vincent Cassel plus vrai que nature en César.

- Si nous prenons également en compte le choix des équipes de Guillaume Canet d’aborder quelques messages de société actuels pour les insérer dans les répliques de ce scénario, et que nous observons objectivement la prise de risques que cela pouvait représenter, nous pouvons indiquer qu’à nos yeux ce choix périlleux a également été réussi.

- Il y aurait encore sans doute beaucoup d’autres choses à considérer, mais nous serions sans doute beaucoup trop long pour continuer à maintenir un quelconque intérêt dans votre progression sur notre page, aussi nous allons conclure en n’en retenant qu’un : la merveilleuse proposition d’Obélix par Gilles Lellouche et sa complicité avec Guillaume Canet. Dans le regard, dans son sourire, toutes ses expressions, cet Obélix là non seulement maintient l’exigence incarnée jusqu’ici par Gérard Depardieu, mais lui apporte une dimension supplémentaire, dans la poésie et la candeur.

En conclusion, nous vous recommandons une nouvelle fois d’aller vous faire une idée par vous-mêmes (rien de mieux), mais en ce qui nous concerne nous validons ce film en espérant revoir Canet, Lellouche et leur bande dans un prochain Astérix.